Animaux

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De quoi parle-t-on ?

De nouveaux outils d’édition génomique, comme le CRISPR-Cas, permettent d’intégrer des séquences d’ADN additionnelles ou de désactiver des gènes de manière plus précise et plus rapide qu’auparavant chez les animaux de laboratoire. Il est ainsi plus rapide de reproduire chez l’animal des maladies humaines (« modèles d'expérimentation animale ») ou d’étudier la fonction de certains gènes. Certaines entreprises proposent maintenant des souris et des rats GM « sur mesure » particulièrement bon marché, livrables en quelques mois.

Qu’est-ce qui pose problème ?

Le nombre d'expériences sur des animaux génétiquement modifiés n'a cessé d'augmenter au cours des 20 dernières années en Suisse. En Suisse, le nombre de 100 000 animaux génétiquement modifiés par an a été dépassé pour la première fois en 2007. Leur nombre a presque doublé entre 2004 et 2015. Au cours des dix dernières années seulement, la proportion d'animaux génétiquement modifiés a doublé. En 2017, il y avait 174'891 animaux, principalement des rongeurs.

La production de « modèles d'expérimentation animale » aussi proches que possible des symptômes des maladies humaines génère des attentes au niveau de la recherche et suscite un intérêt commercial grandissant. Il y a donc une incitation économique à multiplier les expériences sur les animaux dans le but de réaliser un profit maximal avec la vente d’animaux GM.

Pour plus d’informations :

Malgré toutes les réserves éthiques, l’Office européen des brevets (OEB) a déjà délivré environ un millier de brevets sur des animaux GM et leurs utilisations. Les demandes de brevet sur des animaux GM montrent clairement que les multinationales et les investisseurs sont prêts à faire du profit avec la souffrance des animaux. L’OEB a rejeté des recours contre le brevetage de chimpanzés GM. De plus, les alternatives à l’expérimentation animale en Suisse, comme la fondation 3R, voient leur fonds coupés.

Voir notre rubrique : Animaux GM pour l’expérimentation

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Bio et éthique ! Tout ce qui est possible n’est pas permis. Tout ce qui est techniquement faisable n'est pas éthiquement justifiable. La dignité de la créature doit également être respectée. Des critères éthiques doivent également être inclus dans l'évaluation des nouvelles technologies.

 

Informations complémentaires: